Troie. Réunion en cellule de crise.
Quelques minutes avant l'arrivée du négociateur grec, Ulysse, le débat fait rage.
Faut-il se défendre face à l'agression grecque, et déclarer la guerre ? Faut-il l'éviter, et comment ?
Car "la guerre s'enfante d'elle-même" malgré celles et ceux qui se battent pour l'empêcher, à cause du bellicisme d'un petit nombre et de la passivité d'une majorité silencieuse.
Ce texte de Jean Giraudoux - écrit en 1935 - dans une mise en scène moderne, inspirée des dernières négociations internationales, tire profit de son humour grinçant et de toute sa perspicacité.
"Les acteurs donnent vie, avec habileté, aux répliques écrites par Giraudoux"
"L’interprétation est précise, acide et cynique, transposée dans un univers contemporain dont l’œuvre n’a pas à souffrir et c’est une réussite."
au Studio Hebertot, 78 bis bd des Batignoles, 75017 Paris
les jeudi, vendredi, samedi à 19h
les dimanche à 17h
Une mise en scène moderne,
en salle de négociation
Inspirée de son expérience passée dans les négociations internationales, la mise en scène se veut résolument contemporaine (dans le respect du texte) : toute la pièce se joue dans la salle de négociation, dans le court laps de temps qui précède l'arrivée de “l’autre”, du négociateur adverse.
Dans la frénésie de cette préparation, les moindres dissensions prennent des proportions théâtrales. La technique, omniprésente, est “omni-défaillante” : outils visio qui lâchent, micros qui s’activent quand il ne faudrait pas, caméra qui se fige, ajoutent au comique et au stress de la situation.
A grand renfort de café et d’aspirine, ces personnages mythologiques se retrouvent plongés dans une réalité tantôt drôle, tantôt cruelle, souvent terrible, et parfois poétique.
Après “Caligula” de Camus (co-mis en scène avec Bruno Dairou) salué du Coup de cœur de la presse Avignon Off en 2021, cette mise en scène d’Edouard Dossetto renoue avec un style visuel tranché et une franche modernité au service d’un texte classique mais - plus que jamais - d’actualité.
